Thar Mandes

Nous arrivons rapidement au pied des murailles de la cite naine de Thar Mandes. Les murs s’élèvent sur une trentaine de mètres, épais et sombres, menaçants avec leur couche de glace. Je peux voir les nains postés sur les remparts, me regardant passer sous eux avec un air peu avenant. Je n’y prête pas attention, et stoppe devant les immenses doubles portes. Je mets pied a terre, descendant du dos d’Ezèna, et frappe a la porte. Un judas au niveau de mon torse s’ouvre, et je dois me baisser pour regarder dans les yeux le nain qui s’adresse a moi.

-Qui êtes-vous, étrangers ? Nous ne laissons entrer personne, passez votre chemin !
-Je suis Laïaga Sin’Saïan, vagabond sans attaches, accompagnés de l’orc Dragonfly et du voyageur Kratos.

Je tourne mon esprit vers Kratos, inquiet à l’idée d’une gaffe de sa part.

*Tu es un simple humain sans magie ni rien. Joue le jeu, sinon on en sera pas acceptés.*

-Des voyageurs hein ? Eh bien, voyagez ! On ne veut pas de vous.

Il a jeté ça avec verve, sans chercher a cacher son hostilité. Les nains et les orcs, ce n’est pas le grand amour.

-J’ai avec moi l’un des vôtres, Raëm. Il est blessé et ne pourra pas survivre sans des soins et du repos !
-J’le connais pas ! Passez votre chemin ou je vous fais trouer la peau.

Je me retourne vers Kratos, le visage dur. Ma patience est à bout.

*Oublie ce que j’ai dit.*

Le judas se referme. Plus haut, les arcs se bandent et sont prêts à décocher leurs flèches. Je crache par terre et posa la main droite sur la porte. J’entends des rires, on se moque de moi, un homme ne peut pas ouvrir une porte qui nécessite le concours de plusieurs dizaines de nains. Je ricane et pousse. Rien ne se passe. La magie afflue en moi, puissant. La porte s’ébranle, commence à pivoter sur ses gonds, a 90°. Derrière, le nain, qui a du reculer, est médusé et recule a petit pas en bredouillant.

-Tout compte fait, je ne suis pas un voyageur. Je suis un Chevaucheur des Arcanes, un Magicien de Hurle. Kratos est un démon supérieur et Dragonfly est le roi de la horde des orcs.

Le nain déglutit. Ses paires avec leurs arcs tremblent de tous leurs membres. Je souris.

L'orc chopa le nain par le col, il le plaqua contre le mûr et il lui mit quelque baf en lui disant:

-Alors, comme ça on ouvre pas au Orc !?

Il lâcha le nain qui tomba sur le sol, DragonFly le releva ensuite,
lui "écrasa" la tête du coup de poing sur celle-ci;
le casque du nain fut tout écrabouiller et un peu cabosser

Je pose une main sur le bras de l’orc, tentant d’apaiser son courroux bien que je le comprenne.

-Calme-toi, Dragonfly. Tuer l’un des leurs est le meilleur moyen de nous aliéner toute la cité.

Je souris tandis que l’orc retire peu a peu son bras, lâchant le malheureux nain qui tombe a terre. Au dessus de nous, plus personne ne songe a ou nous embrocher, on essaye plutôt de se cacher pour en pas subir de représailles. Apparemment, si les nains ne savent pas ce qu’est un magicien de Hurle, ils savent en revanche très bien qu’un homme capable d’ouvrir une porte fortifiée d’une seule main est dangereux. Ils savent qu’un démon est dangereux. Et ils savent qu’un roi est bien plus dangereux encore, surtout si il est aimé. Cependant ils ne savent pas si Dragonfly est aimé.

-Alors, nain. Acceptes-tu de soigner mon ami ?
-Humpf…Je n’ai pas le choix…humain…*toussote*…QUE L’ON FASSE *encore* UN MEDECIN !

Le nain crache du sang et a certainement lui aussi besoin d’un médecin. Je dépose mon fardeau par terre tandis qu’arrivent deux brancardiers de 1m20 de haut. Je leur confie mon passager. Je ne souhaite pas m’épandre ici. Sans attendre, je prends la direction du donjon au centre de la ville.

-Ahaaa ! J'ador frapper les nains...

Il tourna le tête vers Laïaga et lui demanda:

-Que faut-il faire ? A par les frapper ?

-Me suivre et te comporter comme il sied a un roi.

Une main sur l’encolure d’Ezèna, je traverse les rues de la ville. La rumeur de notre venue semble se répandre comme une traînée de poudre, nous précédant toujours de beaucoup. Devant nous, on s’écarte. Nous arrivons finalement au centre de la ville, au pied d’un donjon carré et élevé, ceint d’un mur d’enceinte plus bas que celui entourant la vile, sur lequel des on peut voire des arquebusiers en faction. Ces nains, l’élite parmi les leurs, possèdent des armes capables de cracher de petites sphères d’acier avec force et vélocité. Assurément, les nains sont les meilleurs techniciens des terres de ce monde. J’ouvre la porte du donjon, toujours de la même impressionnante manière, et entre. Une pléthore de nains nous entourent rapidement, et nous arrivons a grand peine devant le chef de cette cité. Je m’incline devant lui, comme je ne le fais que devant les rois, et encore, pas tous. Il me rend ma révérence, comme a un égal, ce qui le fait assez monter dans mon estime.

-Mandes, roi de Thar Mandes, moi Laïaga Sin’Saïan je te salue.

Il faut savoir que dans un ancien dialecte nain, thar signifie ville, et que le villes prennent le nom de leur gouverneur : « la Ville de Mandes » en l’occurrence, « Thar Mandes ».

-Laïaga, magicien de Hurle, héritier de l’ancienne puissance, porteur de l’Ame, Chevaucheur des Arcanes, toi qui a marchandé la vie auprès de tes dieux, je te salue aussi.
-Je vois que mes faits et gestes ont fait le tour du monde !
-Diantre, ils ont traversé le monde et traverseront le temps ! De ta vie des poètes ont fait une Saga, la Légende du Passeur de Mort. Un ouvrage très réussi, mais je cois bien qu’il est un peu exagéré.
-Je n’en avais jamais entendu parler, ais les poètes sont réputés pour faire une montagne d’une taupinière.
-Dois-je en déduire que vous n’avez pas vaincu une horde de Léviathans en vous rendant sur les terres des orcs?
-Je crains de ne pas pouvoir m’attribuer cet exploit, en effet. Mais je ne suis point là pour ça, sire. Je cherche Muradin Bronzebeard.
-Mura…Le Roi de la Montagne ? L’oracle des nains ? Mais pourquoi donc, humain ? As-tu quelque chose à prouver, que tu cherches sans cesse a réussir l’impossible ?
-J’ai mes raisons, et c’est sans rapport avec un quelconque besoin de reconnaissance. Pas plus que ma première quête. M’aideras-tu ?
-Que vas-tu faire si je refuse, Laïaga ?
-Partir d’ici et continuer seul, réussir, mais ce sera plus long.
-Je m’en doutais…Dorgas est mon meilleur guide, il te guidera…QUE L’ON FASSE VENIR DORGAS !
-Je vous remercie, pour votre accueil et votre aide précieuse.

Je repris ma forme d'ange, et cette fois ci fis apparaitre ma masse d'arme dans ma main, et demenda au roi poliment:

"Seigneur nain, je suis kratos mironis, plus connus sous le nom de l'ange de la mort, ou encore le fléau... Vous avez du avoir affaire a moi sous cette forme..."

je me transformais en une ombre noire, recouverte d'une capuche. Mes mains étais guanté de fer, et ma masse d'arme étais a mes côtés. Lorsque ej parlais, ma voix étais caverneuse:

"Voici le fléau..."

Je repris mon apparence d'ange mais ne souris pas lorsque je vis le nain, frissonnais d'effroi. Ma réputation n'étais pas a faire dans le peuple nain.
finallement il se repris et me dit:

"Bonjour... kratos. En effet vous m'avez causez maint problemes de par el temps, et avait tué beaucoups des notres, allez vous accompagnez laiaga chez muradin?"

"En effet, j'irais. mais sous la forme du fléau pour plsu de trenquilité."

"Soit, si vosu mourrez en chemin, cela fera pour nous une vengeance. Si vous revenez vivant cela voudra dire que vous êtes béni."

Il avait dit cela sans ironie ni animosité. Ma voix caverneuse remplis la salle, et répondit lentement:

"Soit, je mourrez avec votre déshonneur, ou vivrez vec votre honneur."

"En effet, a présent allez y."

DragonFly, lui ne s'inclina en aucun cas, pour préserver son Honneur.
Au contraire il eu l'audace de ce dresser fièrement devant un Roi nain...
L'orc grogna légèrement signe qu'un Roi nain ne valait rien à ses yeux

-DragonFly , le plus grand Général Orc !!!

Je regarde mon compagnon d’arme avec de grands yeux. Quelle est donc cette histoire de Fléau ? Je hausse les épaules et me tourne vers Dragonfly.

-Je me demande si tu mérites le titre de général, en tout cas tu peux tout de suite enlever « le plus grand ».

Notre guide nous pria de le suivre en dehors de la cité.